Originaire de Haute- Nendaz, j'ai débuté mon parcours professionnel par des études socio économiques. Puis, après un séjour à l’étranger, j'ai suivi une formation dans l'hôtellerie et la restauration, puis travaillé quelques années dans des établissements publics. 

La découverte de l’Ecole Epidaure, à Yverdon, m'a ramené sur mon chemin de vie, une voie qui me tentait depuis longtemps : concilier mon penchant marqué pour le contact humain avec la quête d'une autre manière de vivre, particulièrement dans le domaine de la santé. La voie de la naturopathie, en quelque sorte.

Durant 7 ans, j'ai suivi la formation de cette école (pas moins de 1800 heures de cours) et finalisé le cursus complet de formation de naturopathe diplômé.

En septembre 2010, j'ai ouvert le cabinet de santé NENDESSENCE à Haute-Nendaz. J'exerce également dans la région lausannoise et dans la Riviera vaudoise.

Pour une présentation moins formelle, petit interview:

S.G. : Julien, pourquoi « NENDESSENCE »?

J.B. : (sourire) C’est la contraction de deux mots : de Nendaz, c’est l’évidence il n’y a guère besoin de l’expliquer, et de «quintessence», un mot emprunté à la philosophie qui peut paraître savant mais qui signifie tout simplement la synthèse de ce qu’il y a de principal, de meilleur, de plus parfait dans chacun de nous, ou dans quelque chose.

S.G. : Naturopathe, à mon humble connaissance tu es le premier du genre à t’installer à Nendaz?

J.B. : Honnêtement, je ne sais pas. Mais si tu le dis... Ce n’est pas le cas des thérapeutes. Il suffit de consulter Internet pour se rendre compte qu’il y en a plusieurs chez nous. Par contre, c’est vrai qu’il n’y rien sous... naturopathe. Mais cela n’a aucune importance.

S.G. : Explique-nous, en deux mots, ton activité?

J.B. : Je commence une intervention en établissant un bilan de santé avec la personne qui vient me voir. Il s’agit de faire ressortir les priorités de travail sur ladite personne, en privilégiant son bien-être. J’agis comme si l’on venait chez moi pour «chercher son propre mode d’emploi», pour connaître son propre «terrain personnel». A moi de le comprendre, de le remettre en équilibre, de proposer des solutions aux problèmes constatés, de faire découvrir à chacun les moyens dont il dispose en lui- même ou ceux que la nature – ou des interventions de caractère naturel – peuvent lui fournir. Je suis un généraliste dans le domaine des médecines douces. Je pratique un large spectre de techniques. Sans avoir une spécialisation marquée, j’ai tout de même une prédilection pour la réflexologie plantaire ou le massage du tissu conjonctif, par exemple.

S.G. : Pour le commun des mortels qui ne connaît rien à la naturopathie, quand peut-il se dire qu’il pourrait trouver un intérêt à bénéficier de tes services?

J.B. : Pour la personne déjà malade, que ce soit à un stade aigu, ou dégénératif, elle a nécessité d’avoir recours à la médecine, c’est clair. Par contre, dans ces cas, le naturopathe est souvent appelé pour des mesures d’accompagnement. Le domaine de prédilection de la naturopathie est celui du traitement des troubles fonctionnels ou chroniques. Le naturopathe a un autre angle d’attaque de ces questions et dispose de toute une panoplie de moyens d’action. J’aime beaucoup le proverbe chinois qui dit : «il vaut mieux apprendre à pêcher que donner un poisson à celui qui a faim».

S.G. : Prévenir plutôt que guérir?

J.B. : Bien sûr, mais aussi apprendre à se gérer soi-même. Donner un poisson c’est un peu maintenir la mainmise sur celui qui a faim, parce qu’il devra revenir te voir demain. Apprendre à pêcher, c’est responsabiliser et, surtout, permettre l’indépendance. Apprendre au patient à se prendre en charge et comprendre sa part de responsabilité dans l’histoire de sa maladie ; donc aussi pouvoir agir en conséquence pour en changer les paramètres.

S.G. : Peut-on parler de «dépollution» de l’individu ? Si oui, avec quels «outils»?

J.B. : On peut utiliser l’image de la dépollution. Mais en lui ôtant toute connotation péjorative, bien entendu. Les outils, comme tu dis, sont variés et souvent simples de présentation. Il y a une alimentation saine à instaurer, c’est le rôle de la diététique; il y a la phytothérapie (le traitement par les plantes), les massages, l’aromathérapie (le traitement avec les huiles essentielles), la réflexologie, l’hygiène de vie, etc.

S.G. : Les rapports de la naturopathie avec la médecine traditionnelle?

J.B.: Vaste question. D’une manière générale le naturopathe travaille en complémentarité avec le médecin. On nous dit souvent que nos prestations ne s’appuient pas sur des approches scientifiques. D’accord, au sens habituel qu’on veut bien donner aux approches scientifiques rationnelles. Nous, nous agissons sur des bases empiriques. C’est- à-dire que nos solutions sont individualisées et que les effets escomptés peuvent ne pas être identiques sur un individu ou sur un autre, même s’il semble y avoir, à priori, les mêmes prédispositions. Chaque chemin de vie est différent, chaque approche est donc différente.

S.G. : La naturopathie est-elle reconnue par le système suisse de la santé?

J.B. : Oui, comme médecine complémentaire. D’ailleurs mon activité est reconnue par des associations comme le RME (registre des médecines empiriques) ou comme l’ASCA (fondation suisse pour les médecines complémentaires). Ce qui ouvre les portes de la prise en charge par la plupart des assurances complémentaires. Je dis bien la plupart. A ce sujet j’aime informer ceux qui me contactent dès le début, pour éviter tout malentendu.

S.G. : Ton installation en qualité de naturopathe indépendant est récente. Peux-tu déjà en tirer une appréciation?

J.B. : Pour l’instant l’expérience se révèle être très positive. Installation récente à Nendaz, mais je pratique le métier depuis environ 3 ans, auparavant c’était à Lausanne. Ici, l’expérience supplémentaire est celle de l’activité indépendante. Je la trouve valorisante. Je vois l’indépendance comme une possibilité d’utiliser mes compétences avec plus d’autonomie.

S.G. : Quelles sont aujourd’hui tes préoccupations, hormis celle de gagner sa vie qui est le lot de tout indépendant?

J.B. : Préoccupation professionnelle alors (réflexion). D’abord celle de toujours parvenir à demeurer objectif. Ne pas rendre mes clients dépendants de moi. Parvenir à faire en sorte, au contraire, qu’ils puissent s’autogérer. Agir comme un «miroir» ; faire qu’ils parviennent, le plus souvent possible à trouver en eux- mêmes les solutions à leurs problèmes, être une béquille jusqu’à ce qu’ils puissent prendre leur envol sur la voie de la guérison.

S.G. : Merci Julien. J’ai beaucoup appris pendant le court laps de temps que nous avons passé ensemble. Je souhaite nombreux ceux qui bénéficieront de tes connaissances. A Nendaz, ou ailleurs. Bonne chance pour une carrière qui commence.

(Source: Echo de la Printse, Août 2011)

 

CV:

De 2008 à 2010 : Pratique du massage classique et thérapeutique ainsi que de la réflexologie
Travail à temps partiel et à domicile

Depuis 2010 : Cabinet indépendant à Haute-Nendaz
Cabinet à temps partiel à Yverdon-les-Bains
(agrée ASCA et RME)

 

Etudes :
2006 – 2012 : Formation de Naturopathe
Ecole Epidaure – Yverdon-les-Bains.

Diplômes :

  • 19.12.2013 : Diplôme en naturopathie (biorésonance, iridologie, massage classique et thérapeutique, nutrition et conseil diététique, phytothérapie, réflexologie, sels de Schüssler, méthodes de détoxication/détoxination, hydrothérapie)
  • 4.12. 2009 : Diplôme de praticien en techniques de santé
  • 20.10.2008 : Certificat en réflexologie podale (massage des zones réflexes du pied)
  • 5.07.2007 : Certificat en massage classique et thérapeutique

Connaissances linguistiques : Français (langue maternelle), Anglais, Allemand, Italien